Les mouvements de jeunesse optent pour un environnement sans tabac : les scouts De Havik de De Pinte témoignent

Permettre aux enfants de passer d’agréables moments sans tabac au sein d’un mouvement de jeunesse est une évidence pour les responsables de l'unité de scouts De Havik. Elle dispose désormais d’un terrain non-fumeurs, ce dont ils sont particulièrement ravis et fiers. David Lenaerts, président du comité de soutien, nous explique pourquoi.

Une transition logique vers un environnement sans tabac

David a immédiatement été séduit par Générations sans Tabac, qui regroupe des organisations qui s’engagent à interdire le tabagisme dans des lieux fréquentés par de nombreux enfants. « Pour nous, il tombait sous le sens de permettre à nos scouts de disposer de terrains non-fumeurs. Depuis des années, les animateurs qui fument ont la consigne de le faire hors de la vue des enfants. Le défi a plutôt été de convaincre les parents. Lorsqu’ils restent dans les locaux ou viennent aider, il n’est pas rare que les parents qui fument allument une cigarette. Nous voulions que les choses changent. »

Une vision partagée par de nombreuses personnes

Pour un environnement sans tabac, il était important d’impliquer tout le monde, des membres à la direction en passant par les parents et l’administration. L’unité de scouts De Havik avait déjà passé plusieurs accords en matière de tabagisme. Un site non-fumeurs dans le cadre de Générations sans Tabac était dès lors la suite logique.

Sous la devise « wat maakt ons sterk, teamwerk » (ensemble, nous sommes plus forts), la nouvelle politique a été mise en œuvre progressivement et avec beaucoup d’enthousiasme. « Après une brève explication du concept de Générations sans Tabac, tout le monde était d’avis que la direction et les parents devaient donner l’exemple aux enfants et aux jeunes. Parce que voir fumer incite à fumer. Il n’y a désormais plus de mégots sur le site et nous en sommes enchantés ». Pendant les discussions avec le comité de soutien, les bonnes intentions ont été traduites dans un plan d’action concret. « Pour ce faire, nous avons dû tenir compte de plusieurs points pratiques, qui ont nécessité un travail de réflexion, comme la manière de communiquer avec les membres et les parents, l’endroit où serait aménagée la zone non-fumeurs ou le fait de savoir si les parents respecteraient les consignes. Et nous avons trouvé ensemble une solution à toutes ces questions », commente David Lenaerts.

Une solution parfaite

David Lenaerts nous explique comment il est possible d’obtenir d’excellents résultats en faisant de petits efforts. « Nous avons communiqué via différents canaux et tout s’est déroulé relativement facilement. Nous avons installé des panneaux de signalisation et apposé des autocollants de Générations sans Tabac sur notre terrain et dans nos bâtiments. Nous pouvons ainsi rappeler subtilement les règles, car il est difficile de s’adresser individuellement aux parents de nos membres, qui sont plus de trois cent cinquante. Nous avons dû rappeler les consignes à des personnes jusqu’à trois semaines après les modifications, mais ça n’a plus été nécessaire par la suite. David Lenaerts est convaincu qu’il est possible d’imposer une nouvelle norme plus saine en n’apportant que quelques changements et en faisant passer un message clair.

Un avenir sans tabac

L’unité de scouts De Havik a de l’ambition et ne se limite pas à rendre son propre terrain non-fumeurs : elle a l’intention d’inspirer d’autres mouvements de jeunesse, mais aussi les autorités communales afin de promouvoir un avenir sans tabac.
 

Source: Vlaams Instituut Gezond Leven